Des livres exprimant des points de vue divers et variés pour vous informer sur les questions de société en général et celles liées à l’effondrement et à la transition écologique en particulier.

Les Limites à la croissance (en anglais The Limits To Growth), également connu sous le nom de « Rapport Meadows », est un rapport rédigé par des chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) en 1972. Reposant sur un modèle informatique de type dynamique des systèmes appelé World3, il est la première étude importante soulignant les dangers pour la planète Terre et l’humanité de la croissance économique et démographique que connaît le monde.

Au rythme actuel de la croissance démographique, et particulièrement de l’augmentation des besoins économiques, de santé et en énergie, les sociétés contemporaines pourront-elles survivre demain ? La réponse se construit à partir d’un tour du monde dans l’espace et dans le temps – depuis les sociétés disparues du passé (les îles de Pâques, de Pitcairn et d’Henderson ; les Indiens mimbres et anasazis du sud-ouest des États-Unis ; les sociétés moche et inca ; les colonies vikings du Groenland) jusqu’aux sociétés fragilisées d’aujourd’hui (Rwanda, Haïti, Saint-Domingue, la Chine, le Montana et l’Australie) en passant par les sociétés qui surent, à un moment donné, enrayer leur effondrement (la Nouvelle-Guinée, Tikopia et le Japon de l’ère Tokugawa). De cette étude comparée, et sans pareille, Jared Diamond conclut qu’il n’existe aucun cas dans lequel l’effondrement d’une société ne serait attribuable qu’aux seuls dommages écologiques. Plusieurs facteurs, au nombre de cinq, entrent toujours potentiellement en jeu : des dommages environnementaux ; un changement climatique ; des voisins hostiles ; des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux ; les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes. Cette complexité des facteurs permet de croire qu’il n’y a rien d’inéluctable aujourd’hui dans la course accélérée à la dégradation globalisée de l’environnement.

Etude comparative, narrative et exploratoire des crises et des changements sélectifs survenus au cours de nombreuses décennies dans sept nations modernes : la Finlande, le Japon, le Chili, l’Indonésie, l’Allemagne, l’Australie et les Etats-Unis. Les comparaisons historiques obligent, en effet, à poser des questions peu susceptibles de ressortir à l’étude d’un seul cas : pourquoi un certain type d’événement a-t-il produit un résultat singulier dans un pays et un très différent dans un autre ? L’étude s’organise en trois paires de chapitres, chacune portant sur un type différent de crise nationale. La première paire concerne des crises dans deux pays (la Finlande en 1940 et le Japon des années 1850) qui ont éclaté lors d’un bouleversement soudain provoqué par un choc extérieur au pays. La deuxième paire concerne également des crises qui ont éclaté soudainement, mais en raison d’explosions internes (le Chili en 1973 et l’Indonésie en 1965). La dernière paire décrit des crises qui n’ont pas éclaté d’un coup, mais se sont déployées progressivement (en Allemagne après 1945 et en Australie dans les années 1970), notamment en raison de tensions déclenchées par la Seconde Guerre mondiale. 

Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’ un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet fort inconfortable qu’ils nomment la « collapsologie ». En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de « crises » que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu-y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer et à vivre…

La situation critique dans laquelle se trouve la planète n’est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d’autres s’amorcent, faisant grandir la possibilité d’un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons.
Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu’il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel.
L’horizon se trouve désormais au-delà : imaginer la suite, tout en se préparant à vivre des années de désorganisation et d’incertitude. En toute honnêteté, qui est prêt à cela ?
Est-il possible de se remettre d’un déluge de mauvaises nouvelles ? Peut-on simplement se contenter de vouloir survivre ? Comment se projeter au-delà, voir plus grand, et trouver des manières de vivre ces effondrements ?
Dans ce deuxième opus, après Comment tout peut s’effondrer, les auteurs montrent qu’un changement de cap ouvrant à de nouveaux horizons passe nécessairement par un cheminement intérieur et par une remise en question radicale de notre vision du monde. Par-delà optimisme et pessimisme, ce sentier non-balisé part de la collapsologie et mène à ce que l’on pourrait appeler la collapsosophie

Pendant deux ans, Cyril Dion a sillonné 18 pays, près de 200 villes pour accompagner le succès de son documentaire Demain, co-réalisé avec Mélanie Laurent. Pendant ce temps, la litanie des mauvaises nouvelles s’allongeait : accélération du réchauffement planétaire, disparition de 80% des insectes en Europe et de 50% des populations de vertébrés ces 40 dernières années, explosion des inégalités, des migrations, des déchets… Comment faire face à une telle conjonction de catastrophes alors que de nombreux scientifiques parlent désormais d’une poignée d’années pour réagir ? Dès lors, n’est-il pas nécessaire d’entrer en résistance contre la logique à l’origine de cette destruction massive, frénétique, de nos écosystèmes. Sans chercher à apporter de réponses définitives, Cyril Dion propose de nombreuses pistes d’action : individuelles d’abord, dans l’espace de notre vie quotidienne, collectives ensuite, à l’échelle de nos quartiers, de nos villes, de nos territoires, et politiques enfin à travers des exemples de mobilisation à large échelle qui ont pu faire basculer des pays entiers. Plus encore, l’auteur nous invite à renouer avec notre élan vital, à mener une existence où chaque chose que nous faisons, depuis notre métier, jusqu’aux tâches les plus quotidiennes, participe à construire le monde dans lequel nous voulons vivre.

Roman : L’avenir noir de notre civilisation thermo-industrielle ! Bienvenue dans le journal de bord de notre destin. Mathis, 30 ans, est un jeune homme connecté bien dans ses baskets. Un job dans le marketing digital, une petite amie complice, des virées bien arrosées avec les copains. Si ça n’est pas le bonheur, ça y ressemble !  Mais une série d’évènements va bouleverser sa vie et l’amener à évoluer puis se débattre dans un monde bien trop complexe qui le submerge rapidement. La sauvagerie et la loi de la jungle régissent désormais notre planète… À travers ce récit réaliste, authentique et sombre, osez savoir de quoi demain sera fait !

Pierre Rabhi a vingt ans à la fin des années 1950, lorsqu’il décide de se soustraire, par un retour à la terre, à la civilisation hors sol qu’ont commencé à dessiner sous ses yeux ce que l’on nommera plus tard les Trente Glorieuses. En France, il contemple un triste spectacle : aux champs comme à l’usine, l’homme est invité à accepter une forme d’anéantissement personnel à seule fin que tourne la machine économique. L’économie ? Au lieu de gérer et répartir les ressources communes à l’humanité en déployant une vision à long terme, elle s’est contentée, dans sa recherche de croissance illimitée, d’élever la prédation au rang de science. Le lien viscéral avec la nature est rompu ; cette dernière n’est plus qu’un gisement de ressources à exploiter – et à épuiser. Au fil des expériences, une évidence s’impose : seul le choix de la modération de nos besoins et désirs, le choix d’une sobriété libératrice et volontairement consentie, permettra de rompre avec cet ordre anthropophage appelé « mondialisation ». Ainsi pourrons-nous remettre l’humain et la nature au coeur de nos préoccupations, et redonner enfin au monde légèreté et saveur.

Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Cette mythologie a fait émerger une société devenue toxique pour notre génération et pour notre planète. Aujourd’hui, les lignes bougent. Un nombre croissant de nouveaux mouvements, auteurs ou modes d’organisation battent en brèche cette vision biaisée du monde et font revivre des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté ». Notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide… Un examen attentif de l’éventail du vivant révèle que, de tout temps, les humains, les animaux, les plantes, les champignons et les microorganismes – et même les économistes ! – ont pratiqué l’entraide. Qui plus est, ceux qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas forcément les plus forts, mais ceux qui s’entraident le plus. Pourquoi avons-nous du mal à y croire ? Qu’en est-il de notre tendance spontanée à l’entraide ? Comment cela se passe-t-il chez les autres espèces ? Par quels mécanismes les personnes d’un groupe peuvent-elles se mettre à collaborer ? Est-il possible de coopérer à l’échelle internationale pour ralentir le réchauffement climatique ? A travers un état des lieux transdisciplinaire, de l’éthologie à l’anthropologie en passant par l’économie, la psychologie et les neurosciences, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle nous proposent d’explorer un immense continent oublié, à la découverte des mécanismes de cette « autre loi de la jungle ».

Cet ouvrage est écrit à deux mains par Serge Latouche et Anselm Jappe. Durant toute sa carrière universitaire, Serge Latouche a enseigné l’épistémologie des sciences économiques. En se penchant de manière critique sur ces fondements, il s’est rendu compte que l’ensemble des présupposés de l’économie était très mal assuré. Anselm Jappe, quant à lui, est arrivé à une conclusion très proche à travers une relecture des catégories de l’économie, telles que la marchandise, le travail, l’argent ou la valeur, qui sont en même temps des formes de vie sociale. La vie économique qui nous apparaît comme la base naturelle de toute vie humaine et le fondement de toute vie sociale existait-elle dans les sociétés précapitalistes ? L’objet même de la réflexion des économistes n’est-il pas plutôt une «trouvaille de l esprit», une invention, un imaginaire qui a désormais colonisé notre esprit et nos vies ? Si l’économie est une création historique finalement assez récente, comment fonctionnaient les sociétés pré-économiques ? Comment s’est inventée, au fil du temps, cette économie dans la pratique comme dans la réflexion ? Réfléchir à un futur différent pour notre société implique de penser l’impensable, de réaliser l’improbable, pour enfin selon le mot de Serge Latouche «sortir de l’économie». Un enjeu majeur pour notre avenir…

Notre dépendance au pétrole est totale. Pourtant, de nombreux indicateurs fiables démontrent que le pic pétrolier, c’est-à-dire la fin d’un pétrole abondant et peu cher (suivi de l’épuisement de la ressource) est bel et bien imminent. Ce pic pétrolier, allié aux changements climatiques dont l’impact se vérifie chaque jour, rend inévitable une relocalisation de nos économies, ce qui nécessitera une transition énergétique profonde, afin que nos sociétés puissent se libérer de cette vulnérabilité collective et assurer leur futur. C’est cette Transition qui est au coeur de ce livre, une transition de la dépendance au pétrole à l’autonomie locale. Comment va-t-elle permettre à nos sociétés d’exister, affranchies de leur dépendance au pétrole et sans mener la planète à sa perte ? C’est ce qu’explique brillamment Rob Hopkins, dans cet ouvrage enfin traduit en français. Pour la première fois, un livre se concentre entièrement sur les solutions et les possibilités d’une société écologique et viable, gérant ses ressources de façon responsable. Accessible, clair et convaincant, centré sur l’action, un véritable guide pratique de la Transition pour réaliser une descente énergétique au sein de sa communauté. Un des concepts centraux de la Transition est celui de la résilience qui est la capacité à perdurer malgré les changements et les chocs extérieurs. Notre faible résilience est criante, et nous devons mettre en place les changements nécessaires, à l’échelle locale, si nous voulons survivre. ● Un livre novateur qui devrait représenter un tournant historique dans l’histoire du mouvement écologiste en créant un nouvel outil pratique et pragmatique pour agir, dès aujourd’hui. ● Pratique : nombreux schémas, dessins, photos, outils pour illustrer le démarrage d’une initiative de Transition. ● Réaliste et pragmatique : il explore toutes les options, écueils et obstacles et aide à les surmonter. ● Entièrement adapté : en plus de la traduction du livre original qui a été repensé dans le contexte francophone, le livre contient deux chapitres sur la Transition en France et au Canada. Rob Hopkins est enseignant en permaculture (science systémique qui a pour but la conception, la planification et la réalisation de sociétés humaines écologiquement soutenables) et a fondé, à Kinsale puis à Totnes, le mouvement de Transition.

La question écologique engage notre survie. Elle ne peut pas être considérée comme secondaire. La vie, sur Terre, est en train de mourir. L’ampleur du désastre est à la démesure de notre responsabilité. L’ignorer serait aussi insensé que suicidaire.
Plus qu’une transition, je pense qu’il faut une révolution. Et c’est presque une bonne nouvelle.
Ce livre fait suite à l’appel, signé par 200 personnalités, que l’actrice Juliette Binoche et moi avons lancé dans le journal Le Monde du 3 septembre 2018.

La période 2020 2050 sera la plus bouleversante qu’aura jamais vécu l’humanité en si peu de temps. L’effondrement de notre civilisation industrielle s’y produira à l’échelle mondiale, probablement dans les années 2020, certainement dans les années 2030. L’ouvrage examine les origines écologiques, économiques, financières et politiques de cet effondrement et, surtout, leurs relations systémiques.

Pendant des siècles, les chantres du progrès par la technique et la science appliquée ont promis à l’humanité le bonheur pour demain, ou au plus tard après-demain. L’emballement numérique, la perspective de technologies  » révolutionnaires  » ou  » disruptives « , les limites sans cesse repoussées, les annonces tonitruantes de milliardaires high-tech ont redonné un nouveau souffle aux promesses d’un monde technologique meilleur, d’abondance et de bonheur pour tous, de l’immortalité à la conquête spatiale, en passant par les énergies  » propres  » et la capacité à  » réparer  » une planète bien fatiguée. Non content de tailler en pièces ce  » technosolutionnisme  » béat, du passé comme du présent, ignorant les contraintes du monde physique et de ses ressources limitées, l’auteur questionne aussi les espoirs de changement par de nouveaux modèles économiques plus  » circulaires  » ou le pouvoir des petits gestes et des  » consomm’acteurs « , face aux forces en présence et à l’inertie du système.Une fois balayées les promesses mystificatrices ou simplement naïves, rien n’empêche de rêver, mais les pieds sur terre : nous pouvons mettre en œuvre, dès maintenant et à toutes les échelles, une foule de mesures salutaires. Et si, finalement, le bonheur était bien pour demain ?

Qu’oublie-t-on souvent quand on analyse la situation du monde ? Les ressources énergétiques. Elles sont pourtant non seulement le nerf de la guerre, mais celui aussi de l’économie et de l’écologie. La méconnaissance de leur importance cruciale a incité Jean-Marc Jancovici à exposer la face « énergétique » des grands thèmes qui nous préoccupent aujourd’hui.
Si vous pensez que l’extrémisme politique n’a aucun rapport avec notre addiction au pétrole, que le changement climatique attendra avant de se manifester vraiment, que le nucléaire n’est pas écologique, que l’Allemagne est un exemple à suivre en matière de transition et que la croissance économique reviendra nécessairement, ce livre va vous surprendre et vous faire découvrir la face cachée d’une actualité trop consensuelle pour être écologiquement honnête.

Ce livre est pour celles et ceux qui savent que la planète nous survivra quoi qu’il advienne et que l’humanité ne sera pas sauvée à coups de v ux pieux, de petits pas « qui vont dans le bon sens » et de petits gestes bien intentionnés au quotidien. Jean-Marc Gancille porte un regard sans concession sur notre situation. Face à l’impasse écologique, il invite à changer de stratégie, à exercer une légitime défense contre le système et à abandonner l’espoir pour le courage afin de sauver ce qui peut encore l’être.
Selon l’auteur, l’heure est venue de ne plus se mentir et de reprendre collectivement notre destinée en main. Ne serait-ce que pour l’honneur.

Depuis 2010, la crise financière des crédits subprime s’est transformée en une crise des dettes publiques, et tout semble indiquer que le pire est encore devant nous. L’impasse dans laquelle les marchés financiers enferment l’économie européenne va jusqu’à remettre en cause les institutions mêmes du vivre-ensemble européen. Y a-t-il d’autres issues que la généralisation des plans d’austérité budgétaire, le paiement des dettes bancaires par les contribuables et la déflation? L’auteur met en lumière les illusions qui brouillent le débat public actuel. Il montre que la transition écologique est un projet de société capable de sortir l’Europe du piège où l’a précipitée la démesure financière et suggère des pistes pour lever les obstacles financiers à sa mise en oeuvre.

Un vent de catastrophisme souffle aujourd’hui sur les mobilisations écologistes, et notamment sur sa jeunesse. Parce que nous n’avons pas su nous adapter, l’effondrement à moyen terme de nos sociétés s’est transformé en quasi-certitude. La perspective catastrophiste est loin d’être anodine. Elle fait partie intégrante des théories et des mobilisations écologistes depuis un demi-siècle. Et loin de déboucher nécessairement sur une rhétorique sacrificielle, elle peut constituer un aiguillon démocratique pour aider un collectif.

L’anthropocène rend la Cité des hommes vulnérable, avec un dérèglement climatique qui globalise les risques de guerres civiles et de catastrophes environnementales. En à peine quelques siècles, la Modernité, qui a fait de l’accumulation sans fin de l’excédent d’énergie la solution pour durer dans la paix, a trahi sa promesse, et éviter l’effondrement de notre civilisation est à présent une urgence collective. Or, la Modernité était déjà une réponse face à un risque antérieur d’effondrement, produit par le gouvernement classique de l’excédent, fondé sur la consumation du trop-plein et incapable de contenir les guerres civiles des XVIe-XVIIIe siècles. Survivre à l’anthropocène revient donc à bâtir un gouvernement enfin durable de l’excédent, c’est-à-dire une théorie de l’écologie politique qui permette à la fois de réduire le risque d’effondrement hérité de l’ère moderne sans pour autant réactiver la menace de guerre civile issue de l’ère classique.

Que faire face à l’effondrement écologique qui se produit sous nos yeux ? Dans ce petit livre incisif et pratique, l’auteur de Demain s’interroge sur la nature et sur l’ampleur de la réponse à apporter à cette question. Ne sommes-nous pas face à un bouleversement aussi considérable qu’une guerre mondiale ? Dès lors, n’est-il pas nécessaire d’entrer en résistance contre la logique à l’origine de cette destruction massive et frénétique de nos écosystèmes, comme d’autres sont entrés en résistance contre la barbarie nazie ? Mais résister contre qui ? Cette logique n’est-elle pas autant en nous qu’à l’extérieur de nous ? Résister devient alors un acte de transformation intérieure autant que d’engagement sociétal… Avec cet ouvrage, Cyril Dion propose de nombreuses pistes d’actions …

Que deviendront nos démocraties quand Google et Facebook connaîtront nos goûts et nos préférences politiques mieux que nous-mêmes ? Qu’adviendra-t-il de l’Etat providence lorsque nous, les humains, serons évincés du marché de l’emploi par des ordinateurs plus performants ? Quelle utilisation certaines religions feront-elles de la manipulation génétique ? Homo Deus nous dévoile ce que sera le monde d’aujourd’hui lorsque, à nos mythes collectifs tels que les dieux, l’argent, l’égalité et la liberté, s’allieront de nouvelles technologies démiurgiques. Et que les algorithmes, de plus en plus intelligents, pourront se passer de notre pouvoir de décision. Car, tandis que l’Homo Sapiens devient un Homo Deus, nous nous forgeons un nouveau destin.

21 leçons pour le XXIe siècle nous confronte aux grands défis contemporains. Pourquoi la démocratie libérale est-elle en crise ? Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle guerre mondiale ? Que faire devant l’épidémie de « fake news » ? Quelle civilisation domine le monde : l’Occident, la Chine ou l’Islam ? Que pouvons-nous faire face au terrorisme ? Que devons-nous enseigner à nos enfants ? Avec l’intelligence, la perspicacité et la clarté qui ont fait le succès planétaire de ses deux précédents livres, Yuval Noah Harari décrypte le XXIe siècle sous tous ses aspects – politique, social, technologique, environnemental, religieux, existentiel… Un siècle de mutations dont nous sommes les acteurs et auquel, si nous le voulons réellement, nous pouvons encore redonner sens par notre engagement. Car si le futur de l’humanité se décide sans nous, nos enfants n’échapperont pas à ses conséquences.

La France et l Europe sont frappées d immobilisme depuis bien trop longtemps. Pourquoi ? Parce qu elles restent prisonnières de modèles économiques mortifères, non pas fondés sur l investissement dans l avenir mais sur la priorité exclusive donnée aux équilibres budgétaires. Cet ouvrage raconte pourquoi et comment nous en sommes arrivés là ? Et comment Bercy et les lobbies entretiennent cette logique funeste dont il est urgent de sortir ? Cette transition nécessaire, qui met au c ur la question écologique, doit d abord être pensée ensemble, politiquement dans le cadre des traités actuels , plutôt que par l unique prisme économique. La démission de Nicolas Hulot qui préface l ouvrage , l a rappelé : à l heure où la mise en uvre d un véritable plan Marshall vert est indispensable, le déficit budgétaire ne peut plus être l Alpha et l Omega des politiques publiques. Aucune règle n empêche d agir. Les marges de man uvre existent et ce livre est une invitation pressante à profiter des flexibilités que les traités européens autorisent.

A priori, on ne peut pas être plus différent : entre le Saharien frugal à la voix douce et le baroudeur médiatique, il semble qu’il n’y ait aucun point commun. Or Pierre Rabhi et Nicolas Hulot partagent une passion : celle de la planète sur laquelle nous vivons. Venus à l’écologie par des chemins aussi différents que leurs itinéraires personnels, ils se sont rencontrés en 2001 et le courant est passé immédiatement entre eux. Au fil d’un dialogue passionné et passionnant, Pierre et Nicolas, parcourant des domaines aussi variés que la science, la politique, l’éducation ou la religion, s’interrogent sur notre relation à la nature, le sens que nous donnons à la vie et notre responsabilité face au devenir de la planète. Si des désaccords se font jour entre Pierre Rabhi, écologiste utopique, prônant la décroissance soutenable, et Nicolas Hulot, le  » pragmatique « , plutôt favorable à un développement durable, l’accord est parfait sur de nombreux sujets. Au-delà des spécificités de chacun, leur échange nous rappelle aux évidences et à l’essentiel, aux valeurs de la beauté et de la sobriété, de la compassion et de la solidarité pour réenchanter notre monde et honorer la vie.

Voilà un petit livre qui va à coup sûr passionner les adolescents. Pas seulement parce qu’il propose un état des lieux parfaitement clair de la planète – ce qu’ils ne trouvent pas encore à l’école ni dans les médias –, mais surtout parce que la nécessaire révolution des modes de pensée les concerne au premier chef. La raréfaction du pétrole et le réchauffement climatique vont tout changer : habitat, transports, alimentation, métiers, façons de vivre et de consommer. Catastrophe écologique puis sociale ? Si rien n’est fait, assurément. Mais aussi merveilleuse occasion de libérer sa créativité et son imagination, et de réfléchir en toute connaissance de cause à son métier de demain. Les  » drogués du pétrole  » que sont les parents d’aujourd’hui auront-ils des enfants plus clairvoyants et plus sages ? Ce livre peut y contribuer.

Dans cette arène impitoyable qu’est la vie, nous sommes tous soumis à la « loi du plus fort », la loi de la jungle. Mais notre époque redécouvre avec émerveillement que dans cette fameuse jungle il flotte aussi un entêtant parfum d’entraide… Des mots jugés désuets comme « altruisme », « coopération », « solidarité » ou « bonté » reprennent vie. A travers un état des lieux transdisciplinaire, de l’éthologie à l’anthropologie en passant par l’économie, la psychologie et les neurosciences, Pablo Servigne et Gauthier Chapelle nous proposent d’explorer un immense continent oublié, à la découverte des mécanismes de cette « autre loi de la jungle ».