Les changements climatiques ont aggravé les pénuries en eau et rendu la société plus vulnérable aux catastrophes naturelles.
Assurer l’accès à l’eau potable et la protection contre les inondations et autres tsunamis est essentiel selon le Rapport sur les risques dans le monde 2019 publié ce mois-ci par l’Institut de droit international de la paix et des conflits armés de l’Université de Bochum.

Ce rapport annuel classe les risques de catastrophe pour 180 pays. L’indice évalue les risques météorologiques extrêmes, les capacités de gestion des catastrophes, la vulnérabilité et la capacité d’adaptation d’un pays.

Les états devront agir rapidement dans les pays en développement, en particulier, pour s’assurer que tous les ménages ont accès à de l’eau potable. Les familles pauvres sont particulièrement touchées par les pénuries d’eau. Beaucoup n’ont pas d’eau courante chez eux et envoient plutôt leurs enfants les chercher aux stations publiques ce qui les empêche également d’aller à l’école.

Pénurie en eau : un quart de la population mondiale est menacée

Le « jour zéro », c’est le jour où plus une seule goutte d’eau ne coulera des robinets. Près d’un quart de la population mondiale vivant dans 17 pays serait proche d’atteindre ce stade de pénurie en eau ! (selon un rapport du World Resources Institute (WRI) du 6 août 2019)

La pénurie en eau est la plus grande crise, dont personne ne parle. Ses conséquences prennent la forme d’insécurité alimentaire, de conflit, de migration, et d’instabilité financière »

Andrew Steer, PDG de WRI.

Ces 17 pays, principalement situés au Moyen-Orient et au nord de l’Afrique risquent malheureusement d’être rejoint rapidement par vngt-sept autres qui présentent une pénurie hydrique élevée parmi lesquels des pays européens tels que la Grèce, l’Espagne, le Portugal ou l’Italie…